Développement des inégalités

« La revendication de l’égalité dans la bouche du prolétariat a ainsi une double signification. Ou bien elle est, – et c’est notamment le cas tout au début, par exemple dans la Guerre des paysans, – la réaction spontanée contre les inégalités sociales criantes, contre le contraste entre riches et pauvres, maîtres et esclaves, dissipateurs et affamés; comme telle, elle est simplement l’expression de l’instinct révolutionnaire et c’est en cela, – en cela seulement, – qu’elle trouve sa justification.

Ou bien, née de la réaction contre la revendication bourgeoise de l’égalité dont elle tire des revendications plus ou moins justes et qui vont plus loin, elle sert de moyen d’agitation pour soulever les ouvriers contre les capitalistes à l’aide des propres affirmations des capitalistes et, en ce cas, elle tient et elle tombe avec l’égalité bourgeoise elle-même. Dans les deux cas, le contenu réel de la revendication prolétarienne d’égalité est la revendication de l’abolition des classes. Toute revendication d’égalité qui va au delà tombe nécessairement dans l’absurde. »

La notion d’inégalité est difficile à étudier scientifiquement. Soit l’égalité est synonyme d’identité, c’est-à-dire que deux objets sont égaux lorsqu’ils sont identiques. Dans ce cas, il reste très peu de choses à dire, l’égalité est un mythe.
Soit l’égalité ne dépend que de la valeur, c’est-à-dire que deux objets sont égaux lorsqu’ils valent autant l’un que l’autre. Et par déduction, une répartition est égalitaire si chaque personne a des objets de même valeur.

Cependant, nos critères actuels pour déterminer la valeur d’un objet ne sont pas forcément partagés par tous ou par nos ancêtres. Pour aller plus loin on pourrait même dire que chaque personne accorde une valeur différente à un même objet selon sa situation.

C’est pourquoi Marx et Engels ont distingué deux types de valeur. La valeur d’usage dépend de l’utilisation qui est faite d’un objet. Elle est différente pour chaque personne et selon la situation. La valeur d’échange en revanche implique justement un commun accord. Elle a une visée objective car elle a une fonction sociale : elle constitue un étalon pour les échanges. Cependant il y a bien un lien de l’une à l’autre. Un objet qui n’a pas de valeur d’usage (dont personne ne veut) ne s’échange pas.

Ceci dit, avant les « inégalités » ce qui intéresse Marx et Engels c’est l’exploitation. Or l’exploitation est plus facile à définir que les inégalités. L’exploitation est le fait de profiter du travail d’autrui. A l’échelle d’une société on parle d’exploitation lorsque certaines personnes parviennent à concentrer entre leur mains des choses dont la production a nécessité plus de travail qu’ils ne sont capables de fournir.

Aussi pour le marxisme la base de la valeur d’échange est le travail. A partir de là on peut définir objectivement des cas de répartition inégales ou de répartition égales. Si une personne possède plus d’objets dont la fabrication a nécessité plus de travail qu’une autre personne, alors il y a inégalité. Ceci dit la valeur d’échange est valable pour les sociétés où il y a des échanges.

La question se pose car les premiers cas d’inégalités recensés proviennent de la découverte de sépultures du Paléolithique. Les humains de la préhistoire, Néandertaliens et Sapiens[1], enterraient leurs morts. On a trouvé des cas de fosses communes, où les morts étaient couchés sans égards particuliers. Mais on a trouvé en d’autres lieux et à d’autres époques des sépultures où les cadavres étaient ornés de bijoux ou d’armes finement travaillées. Certains de ces ornements représentaient plusieurs milliers d’heures de travail avec les techniques et outils de l’époque.

Il parait évident que ces honneurs n’étaient pas accordés à tout le monde. D’un point de vue strictement scientifique on constate que si l’on prend le terme d’inégalité au sens de « différence » alors oui, il y avait des différences de traitement entre défunts. Cependant, si l’on se demande le sens que ces anciens humains accordaient à ce type de rituels funéraires on est obligés de spéculer.

Est-ce-que ces objets avaient réellement plus de valeurs à leurs yeux que d’autres objets ? Si l’on considère la quantité de travail exigée par leur fabrication oui, mais comment savoir si ce critère est pertinent ?

Ici, ces sépultures sont censées éclairer non pas sur des inégalités de possessions matérielles, il est bien trop spéculatif de penser que ces objets appartenaient aux défunts par exemple, mais sur des inégalités d’autorité. Autrement dit, on déduit de ce traitement de faveur que la personne enterrée était particulièrement importante dans la société.

Il en découle que la question du jugement de valeur ne se pose plus qu’aux objets inanimés mais aux humains eux-mêmes : certains humains ont plus de valeurs que d’autres. En l’occurrence, il est impossible de savoir si ce sont des actions qui ont rendu ces morts populaires ou s’ils appartenaient par exemple à une lignée de chefs ou rois.

En conclusion, on ne sait pas si ce qu’on juge aujourd’hui comme des traitements de faveur étaient aussi perçus comme tels dans ces sociétés (même si ça parait très probable) et on ne sait pas si ces traitements de faveur témoignent d’une hiérarchie (inégalité d’autorité) (ce qui est moyennement probable).

Or ces points d’interrogation sont à garder à l’esprit si l’on veut déterminer la genèse des inégalités et donc leurs causes. Ce qui est indispensable pour quiconque aspire à les reléguer au rang de curiosités historiques.

Autant il est incontestable que des inégalités existent aujourd’hui au sein du capitalisme et depuis plusieurs siècles. Autant lorsqu’on remonte dans le temps ou lorsqu’on s’intéresse à des sociétés non capitalistes (si tant est qu’il en existe encore) c’est plus difficile à dire.

La communauté scientifique semble d’accord pour dire que le Néolithique, le passage progressif à la sédentarité et l’agriculture en particulier, marque un tournant dans le développement des inégalités. Ce constat est malgré tout remis en cause[2] par la présence de sépultures ornées datant du Paléolithique ainsi que par l’étude ethnologique de populations de chasseurs-cueilleurs nomades ou pas inégalitaires.

Données empiriques

On peut supposer que les premières formes d’inégalités sont des hiérarchies. C’est-à-dire que ce sont les individus dont on évalue ce qu’ils valent, non les objets. La notion de « possession » est probablement apparue avec celle du travail comme l’expliquent Marx et Engels. Le travail consiste en une action sur l’environnement qui le transforme. Plus l’environnement est transformé, plus on a agit sur lui, plus on a travaillé.

Ainsi les premiers australopithèques faisaient sans doute ni plus ni moins que les autres grands singes. Ils cueillaient, effeuillaient des brindilles pour débusquer les termites, etc… L’environnement est assez peu transformé. Soit il s’agit de consommation directe (cueillir un fruit), soit il s’agit d’utiliser un objet pour obtenir un objet de consommation (prendre une brindille pour débusquer des termites), soit cet objet subit une transformation rapide (effeuillage).

Les objets directement consommés ont uniquement une valeur d’usage. Ils n’étaient sans doute jamais échangés. Au mieux ils étaient donnés ou pris mais certainement pas accumulés. Celui qui arrivait à imposer sa volonté était probablement celui qui arrivait à se faire mieux voir ou bien l’imposait par la force.

Vers il y a 3,3 millions d’années, les australopithèques ont commencé à maîtriser le taillage de pierre. Cette opération peut être envisagée comme une simple transformation outre qu’elle nécessite d’avoir une idée de son utilisation bien avant l’avoir fabriqué. La brindille peut être utilisée juste après sa fabrication. Les pierres taillées en revanche servaient très probablement à découper les cadavres des proies. Elles nécessitaient une fabrication fastidieuse qui n’était sans doute pas réalisée sur le site de boucherie.

Ces objets étaient donc stockés et emmenés lors des déplacements. C’est un premier signe d’attachement à un objet, une notion de possession peut-être collective concernant autre chose qu’un territoire. C’est parce qu’il est fastidieux de fabriquer cet outil qu’on décide de le garder. Le travail est donc bien d’une certaine manière au fondement de la valeur.

Cependant parler de valeur « d’échange » est prématuré étant donné qu’il est probable que ces objets appartiennent indifféremment à tout le groupe. Il est tentant de penser que l’artisan réalise l’objet pour lui-même et s’approprie l’objet. Et donc qu’il n’accepte que d’autres l’utilisent que contre une contrepartie. Mais ce n’est sans doute pas ainsi que ça se passait.

Ainsi la propriété privée est sans doute arrivée tardivement. Les premiers signes incontestables datent du Néolithique (à partir de 10 000 avant Jésus-Christ). A cette époque apparaissent les premières clôtures pour séparer les terrains. Même l’organisation des camps s’individualisent. Moins bâtiments collectifs, etc…

Par conséquent on peut supposer que les relations de domination, relations elles aussi inégalitaires, ont précédé les inégalités de répartition de la propriété.

Il est difficile de dater l’apparition des premières inégalités par l’archéologie. On peut supposer que l’éthologie de nos cousins primates peut nous renseigner sur notre passé. On suppose alors que l’organisation des groupes chez les autres espèces de grands singes n’ont quasiment pas évolué depuis que nos lignées se sont séparées.
Mais c’est une hypothèse assez hasardeuse d’autant qu’entre la séparation de la lignée des chimpanzés et de la lignée hominina et les premières traces archéologiques d’inégalités plusieurs millions d’années se sont écoulées pendant lesquelles les sociétés ont pu évoluer.

Cette hypothèse comparative avait déjà été faite vis-à-vis des sociétés de chasseurs-cueilleurs humaines cette fois-là. On supposait que, puisque leurs technologies, les ressources qu’ils consomment et leur nomadisme quasi-généralisé sont les plus proches de ceux de nos ancêtres communs il en va de même de leur organisation sociale (répartition des fruits du travail et répartition du pouvoir).
On tend à réfuter cette hypothèse, premièrement parce que la situation varie d’une société de chasseurs cueilleurs à l’autre et ensuite car on trouve insultant de nier que ces sociétés aient aussi eu des histoires aussi complexes que les nôtres durant lesquelles ils ont expérimenté de nombreux types d’organisation différents.

Malgré tout, il n’est pas inutile de se questionner à ce sujet pour avoir des pistes de réflexion. On ne dégage pas de causalité mais on constate des corrélations. Par exemple, la sédentarité, le stockage, le paiement de la mariée et les inégalités semblent corrélées à en croire Christophe Darmangeat. Cela permet de supposer que les uns sont peut-être des conditions nécessaires aux autres ou découlent des mêmes causes.
Inversement, ces études permettent aussi de réfuter certaines thèses trop simplistes. On connaît plusieurs exemples de sociétés agraires et sédentaires égalitaires du point de vue des possessions matérielles (par exemple les Iroquois étudiés par Lewis Morgan). De la même manière, certaine sociétés dites de chasseurs-cueilleurs sont très inégalitaires (par exemple les …).

Comme dit précédemment, les premières traces d’inégalités remontent d’ailleurs au Paléolithique, avant la sédentarisation et l’agriculture. Ces premières traces consistent essentiellement dans des sépultures où les morts portent des ornements dont la fabrication, avec les outils de l’époque, a dû prendre des milliers d’heures de travail. Par exemple à Sungir où un homme et deux enfants ont été inhumés avec 13 300 perles cousues entre elles ce qui représenterait environ 9 900 heures de travail1. A côté des cadavres des enfants se trouvaient aussi deux lances en ivoire de mammouth. Enfin, de l’ocre rouge a été retrouvé dans la fosse où les enfants gisaient ce qui laisse penser à des décorations corporelles.

Malgré tout, l’agriculture et la sédentarité exacerbent et généralisent des inégalités de possession. Le mode de vie sédentaire permet l’accumulation de richesse bien plus que le nomadisme.
Le Néolithique étant l’époque correspondant à la sédentarisation, le développement de l’agriculture mais aussi de la terre cuite et de la pierre polie. On fait commencer cette époque au plus tôt aux alentours de 12 000 ans avant Jésus-Christ au Proche-Orient (en Israël notamment) et s’achève en 9500 avant JC. En Chine cela commence 11 000 ans avant Jésus-Christ par la terre cuite et dure jusqu’en 8800 avant JC.
La néolithisation se propage de proche en proche en Afrique et en Europe à partir du Proche-Orient avec importation d’espèces de plante et d’animaux (comme le blé ou le cochon). 6000 ans avant JC la transition néolithique avait gagné toute l’Europe. En 2500 avant JC pour l’Afrique.
En Amérique aussi on observe une telle évolution des sociétés.

L’agriculture signifie domestication des plantes et des animaux. Il me semble que le chien a été domestiqué tôt par l’humain et l’aidait lors de la chasse. Le bétail ensuite, notamment chèvres et moutons. Sans doute pour le lait d’abord. Le chat a été domestiqué après les plantes, sans doute attiré autour des habitations humaines par les rongeurs qui eux-mêmes étaient attirés par les greniers. Ces rongeurs étaient sans doute vu comme des nuisibles et le chat comme une solution.

Les premières plantes à avoir été domestiquées sont des céréales si je ne m’abuse donc l’ancêtre du blé, de l’orge, de l’avoine (?). Selon Yuval Noah Harari dans son livre Sapiens c’est plutôt le blé qui aurait domestiqué l’humain. Les humains brûlaient les forêts pour la chasse ou simplement pour déblayer le passage (dégâts écologiques énormes en comparaison de leur nombre à l’époque). Le blé (son ancêtre) était probablement la première plante à repousser. C’est ainsi qu’il suggère les débuts de l’agriculture.

L’agriculture suppose la propriété de terre. Dans les sociétés agricoles on voit apparaitre les clôtures pour délimiter des terrains. On voit apparaitre aussi les premiers grands conflits armés au Néolithique.

Au Proche-Orient : Premiers villages souvent construits autour d’un grand bâtiment collectif central.

« Passage de la prédation à la production » prédation = consommer tout ce qu’on prélève dans l’environnement, production = contraindre un environnement pour qu’il se développe dans un sens donné (empêcher les bêtes de s’en aller, s’arranger pour qu’elles se reproduisent, enlever les herbes qu’on ne veut pas voir pousser pour donner plus d’espaces aux plantes comestibles, replanter les graines…).

Il a fallu 1000 ans pour domestiquer les ovins et bovins et 1000 ans à nouveau « pour que la viande d’élevage ait surpassé définitivement la viande de chasse ».

Fin de la transition néolithique il y a 6500 ans avec l’apparition des premières villes et de l’écriture en Mésopotamie.

 

La néolithisation a amené une croissance démographique en réduisant les dépenses énergétique et augmentant le nombre de naissances par femmes. Expansion des maladies à cause de la plus grande concentration humaine et la proximité avec les autres animaux. Le Néolithique se combine aussi avec une moindre diversification alimentaire et donc une malnutrition et de plus nombreux cas de sous-nutrition.

Accumulation de richesses et apparition de fortes inégalités. Rupture culturelle aussi impulsée par la domestication de l’environnement. Concentration du pouvoir politique et « premiers grands conflits armés ». Mais aussi coopération plus systématique témoignée notamment par la prise en charge des malades, blessés, infirmes, personnes âgées…

« Un environnement trop favorable, comme celui des régions équatoriales, ne favorise pas une telle invention, l’agriculture réclamant plus de travail que la chasse et la cueillette, de même qu’un environnement trop défavorisé la rend impossible. C’est donc dans des zones intermédiaires qu’est apparue l’agriculture.1 »

Mais même dans ces sociétés les inégalités ne sont pas absentes pour autant. Parmi les invariants on constate que, quelle que soit la société considérée, jamais les enfants n’ont le pouvoir et jamais les femmes n’ont le pouvoir. Il existe des sociétés où les inégalités liées au sexe sont réduites mais elles connaissent généralement une division sexuée des tâches. Notamment, il n’existe aucune société connue qui échappe au constat suivant : les hommes ont toujours le monopole de la fabrication et de l’usage des armes contondantes[3]. Par conséquent la chasse au gros gibier, la guerre et donc la diplomatie / la gestion des relations avec les autres groupes, sont des domaines masculins. La seule société à faire exception est la société capitaliste (ce qui ne signifie pas qu’elle ait aboli le sexisme).

Cependant, à un moment il y a eu un basculement, les inégalités d’être sont remplacées par ou s’incarnent dans des inégalités d’avoir pouvant être beaucoup plus importantes. Schématiquement : on ne peut pas courir 10 fois plus vites qu’une autre personne du même âge, on peut par contre avoir 10 fois plus de richesses.
En plus, les inégalités de possession sont sociales donc relatives. C’est-à-dire que c’est par rapport à la richesse totale produite dans un groupe qu’on peut déterminé s’il y a inégalité de possession. Un individu est pauvre par rapport à un autre qui a plus. Si tout le monde n’a rien personne n’est pauvre et si tout le monde a beaucoup personne n’est riche.
Il en retourne que les inégalités de richesse n’ont pas l’aspect fatal des inégalités de caractères physiques. Dans le cas des inégalités de possession la cause de la pauvreté est la même que la cause de la richesse, c’est le même mécanisme qui en faisant des riches fait des pauvres. Dans les inégalités physiques ce n’est pas le cas, c’est les gènes de chaque individu et l’évolution individuelle de leur corps durant leur vie qui provoque une inégalité. Et on ne peut (pour l’instant) pas agir dessus.
Ceci est une des raisons pour lesquelles les inégalités de possession se sont de tous temps appuyées sur des inégalités d’être pour se justifier. La richesse et le pouvoir de la noblesse se justifiait par l’hérédité, le sang. L’esclavage fut justifié par le racisme établissant une infériorité génétique des uns par rapport aux autres. Aujourd’hui, c’est la détermination et la créativité qui servent d’argument à la richesse.

 

 

 

 

Or dans une société où il y a de fortes inégalités la morale ne peut pas se baser sur les ressentis de tout le monde et maintenir une cohésion sociale. Les personnes pauvres souffrent plus que les personnes riches, si la morale se base sur les ressentis alors il y a un conflit d’intérêts. Dans ce cas la société ne peut se maintenir que si la morale collective vise plus la cohésion donc le maintien de l’infrastructure telle qu’elle est avec ses inégalités. Mais pour que tout le monde adhère à cette morale il faut qu’elle trouve d’autres critères de validation que les ressentis des individus.

Cependant ceux-ci étant réels, la morale ne peut pas en faire totalement abstraction non plus. Elle est donc elle aussi sujette à deux dynamiques contradictoires.

 

[1] Voir « Les premières sépultures de la préhistoire » sur le site hominidés.com

[2] « Comment changer le cours de l’histoire », Le grand continent, David Wengrow et David Graeber

[3] Voir la conférence de Jean-Marc Pétillon et Christophe Darmangeat.

1 https://www.scienceshumaines.com/la-revolution-neolithique_fr_27231.html

1 MOOC Préhistoire, un nouveau regard, partie 2 : Le monde symbolique, premier chapitre : L’essentiel, par Jacques Jaubert. https://youtu.be/PbCFeEaJMdo